Curiosités

Maison Ligonnet en pierres, située au lieu-dit Pré-Bachat, aurait été construite vers le XVIème siècle sur les ruines de la maison natale de Saint-Aignan.

Fani de Vaulx : ancien fort romain où fut édifiée la première église, entourée de son cimetière. Avant sa démolition en 1839, on procéda à l’ouverture du caveau des seigneurs de Polloud, qui était sous le chœur de l’église. Ils se faisaient enterrer, non couchés dans un cercueil, mais assis dans un fauteuil.

Le moulin à huile de M. Joseph Fouilleux , huilier, qui fut maire de St-Agnin sur Bion de 1953 à 1971. Ce moulin en pisé, situé au Moule, est un ancien pressoir à huile de noix et de colza, qui a fonctionné jusqu’en 1971. Ce bâtiment figurait déjà en 1836 sur le registre du cadastre.

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La route D 522 reliant Saint-Jean-de-Bournay à Bourgoin, fut construite de 1842 à 1846, elle s’appelait N 25.

La grange du Liaudet de Hyacinthe Fouilleux servit en 1944 aux résistants du « Secteur 7 », de lieu de stockage pour les armes, les munitions et autres objets parachutés par l’aviation anglaise, sur le plateau de Verrière. Le 22 août 2004, une plaque a été posée pour la commémoration du 60ème anniversaire de la libération de Bourgoin et un hommage a été rendu aux hommes et femmes engagés dans le « Groupe Raisin » qui avaient risqué leur vie dans un véritable élan patriotique pour chasser l’occupant.

Bois de Pouloud : porte le nom de la famille de Polloud, seigneurs de St-Agnin pendant quatre siècles qui combattirent au XVIe siècle sous l’étendard de Bayard.

La pierre du bois Pouloud : bloc erratique déposé par les glaciers à l’époque quaternaire, semblable dans sa nature à la Pierre du Diable à Artas.

Les Rives : la proximité de l’étang de Riboud qui engendre le toponyme, c’est-à-dire une terre en bordure d’un cours d’eau ou d’une surface aquatique. Altitude 496 m avec un beau panorama sur les communes de Culin, Crachier, Chézeneuve, Maubec.

La vigne Rostaing à Cassière. Les terres de Cassière, des Cotoyaux, de Bagneux avaient été données au XVIIe siècle aux curés de Saint-Agnin pour faire célébrer des messes ou pour tenir des défunts au nécrologe. Après la Révolution, ces terres devinrent, par vente aux enchères, propriété des villageois.